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Lutte contre les ravageurs du colza Un plan d'action de 5 M€ pour identifier des alternatives au phosmet

Les pouvoirs publics, en lien avec la filière oléo-protéagineux, viennent de lancer le plan d'action "sortie du phosmet". (©Terre-net Média)

Suite au retrait de l'autorisation de mise sur le marché du phosmet, un plan d'action a été annoncé cette semaine pour « produire et déployer, d'ici 2025, des stratégies alternatives efficaces, durables et opérationnelles pour réduire l'impact des ravageurs d'automne du colza ».

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« Le phosmet (Boravi WG) représentait jusqu'ici la dernière solution de lutte chimique disponible pour protéger le colza dans les secteurs où les pyréthrinoïdes s'avèrent inefficaces. [...] Les leviers agronomiques mis en place pour favoriser une levée précoce et dynamique du colza au cours de l'automne permettent généralement de limiter efficacement et/ou la nuisibilité des altises d'hiver et du charançon du bourgeon terminal. Mais leur efficacité est rendue aléatoire du fait du contexte climatique, très défavorable à l'implantation des colzas », expliquent Terres Inovia, Inrae, Sofiproteol et le ministère de l'agriculture dans un communiqué commun.  

Afin de préserver la pérennité de la culture du colza, les pouvoirs publics, en partenariat avec la filière des oléo-protéagineux, ont annoncé, le 13 décembre dernier, la mise en place du plan d'action de sortie du phosmet.

Trouver les combinaisons de leviers optimales

Ce plan réunit une vingtaine de partenaires, acteurs de la recherche et du développement publics et privés, autour d'un objectif commun : « identifier, d'ici 2025, les combinaisons de solutions optimales pour réduire les attaques et la nuisibilité des ravageurs d'automne du colza ». Terres Inovia et Inrae pilotent et assurent la coordination technique de ce plan, qui bénéficie d'un financement global de 5 millions d'euros (dont un financement public de 2,5 millions d'euros sur 3 ans, auquel s'additionnent les investissements de la filière des oléo-protéagineux de 800 000 euros sur 3 ans opérés par Sofiprotéol).

Les efforts de recherche s'articulent, alors, autour de 4 axes principaux : 

Huit projets sont déjà en cours et d'autres sujets d'étude pourront venir compléter les recherches au fil du temps. 

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